LA MONDIALISATION

Publié le par Chantal MAIMON




 Maitriser la mondialisation ou comment assurer les financement du développement

« L’aide publique au développement réelle sera progressivement portée à 0,7% du PIB (…). De nouvelles sources seront dégagées pour financer les biens publics mondiaux. La taxe sur les billets d’avion doit être généralisée et étendue à d’autres domaines : une taxe sur le budget publicitaire des laboratoires pharmaceutiques, une taxation des émissions de carbone. »

Malgré l’évolution significative de certains pays qui ont pu profiter de la mondialisation, comme la Chine, de nombreux pays du Sud n’ont fait que pâtir d’une dynamique mondiale peu favorable à l’ouverture de leur commerce. La part des pays les moins avancés (PMA) qui représentent 700 millions de personnes est passée de 1,5% en 1970 à moins de 0,25% du commerce mondial en 2003.
« L’incapacité de certains gouvernements du Sud à faire une utilisation appropriée des flux additionnels d’aide explique le retard ou la stagnation de certains pays. Mais l’insuffisance des flux financiers réels du Nord vers le Sud, c’est-à-dire de la redistribution des richesses à l’échelle internationale est également en cause dans cet échec », estime le secrétaire national à la mondialisation, Harlem Désir.
Le PS se propose donc de revoir en profondeur le financement du développement à travers des axes majeurs : porter à 0,7% du PIB l’aide publique au développement, travailler davantage en coordination avec les ONG, trouver de nouvelles sources de financement notamment par la mise en place de nouvelles taxes, et privilégier les actions dans les domaines de la santé, de l’éducation et des infrastructures.

Publié dans section-ps-mandelieu

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